Le sommet des Diablerets propose peut-être la plus spectaculaire vue possible sur les Alpes Valaisannes et sur le Mont Blanc. Et, cerise sur le gâteau, l’accès en est rendu très facile par la présence du téléphérique du Scex Rouge; malgré tout cela, on est souvent seul au sommet des Diablerets, la foule se contentant de rester sur les pistes et sur la terrasse de Yéti-Palace.
Ci-dessous, une vue à 360 degrés du sommet des Diablerets (réduite à 10000 pixels pour des raisons évidentes de volume). Cliquer sur la vue pour l’agrandir, et la faire défiler dans le navigateur.
Pour atteindre le sommet, gagner le col du Pillon (par exemple depuis Aigle, par le petit train Aigle-le Sépey-les Diablerets, puis avec la navette skieurs en saison, ou l’automobile postale), puis en téléphérique, monter au Scex Rouge. Descendre sur le glacier et emprunter le premier skilift jusqu’à son sommet où l’on chausse les peaux de phoque. Le long de la crète, gagner un col en désescaladant quelques petites barres rocheuses (présence de petites cordes fixes, mais méfiance !), puis continuer le long de la falaise du Dôme vers le sommet des Diablerets à 3210 mètres.
La descente se fait de manière classique le long de la trace de montée, puis par les pistes et le téléphérique. Il est aussi possible de descendre sur Reusch, puis de reprendre la navette pour revenir au Pillon et aux Diablerets. Les bons skieurs, connaisseurs de la montagne, pourront s’aventurer dans l’un des nombreux itinéraires au départ du Scex Rouge, ou sur la vire parfois délicate au départ de la station intermédiaire, à la cabane des Diablerets, et qui permet de revenir au col du Pillon à skis. Enfin, une magnifique variante pour bons skieurs consiste à éviter les pistes de ski pour descendre le glacier de Prapio et parvenir, par le refuge de Pierredar, jusqu’à Creux de Champ. Enfin, la directe sur Anzeindaz (par exemple couloir Sud du Pas du Lustre) a été rarement répétée, et, nonobstant les problèmes logistiques, est très rarement en conditions.