Situation :
Le Gros Châtillon ne se différencie presque pas du reste de l’arête qui mêne à la Croix de Javerne, puis aux Dents de Morcles. Pour bien voir le sommet, il faut s’arrêter au lieu dit le Bévieux, sur la route reliant Bex aux Plans, et on distingue la bosse caractéristique du rocher de Châtillon.
On ne peut pas vraiment parler d’une course en parlant du Grand Châtillon, mais plutôt d’une excursion. Certains dimanches, plus de 200 personnes fréquentent ce sommet, si bien que la descente est pratiquement pistée… à moins que vous ne fassiez partie des rares initiés qui connaissent les variantes de descente à travers les pâturages… Mais je ne vous dévoilerai pas ces secrets, car j’ai envie de continuer à jouir de la poudreuse du Châtillon. Mais si une fois on se rencontre au sommet, on peut toujours envisager de descendre ensemble…
La montée est facile, et parsemée de petits chalets d’alpage qui invitent à la pause… parfois d’ailleurs avec tellement de succès que l’arrivée au sommet n’est pas garantie. Aussi, il est intéressant d’utiliser cette excursion comme une jolie occasion de passer un moment en plein air avec des amis, et un solide pique-nique pour accentuer le caractère épicurien de la ballade par beau temps.
Difficulté, altitude : F, 1800m.
Dénivelé environ 900m.
Horaire :
Dépend beaucoup de votre entraînement. Compter trois heures pour des personnes moyennement entraînées.
Matériel :
Peaux de phoques, pique-nique, bouteille(s)…
Période favorable :
Décembre à mars
Itinéraire de montée :
Monter en voiture jusqu’à Frenières, et parquer la voiture au mieux (le dimanche, les places sont chères !). Un car postal permet de relier Bex à Frenières sans voiture personnelle, mais ses horaires ne sont pas très denses… Monter ensuite par la route (route forestière non déneigée l’hiver) en direction de l’alpage des Colatels, que l’on remonte intégralement jusqu’à la crête que l’on atteint au sommet des Lués, généralement. Suivre ensuite cette crête jusqu’au sommet. Il vaut mieux rester un peu à l’ouest de la crête pour éviter de devoir trop souvent monter et redescendre au gré des accidents de terrain.
Itinéraire de descente :
La descente se fait le plus souvent le long des traces de montée; mais en raison du faible danger objectif, toutes les variantes imaginables dans la descente des Colatels sont envisageables.
Alternatives :
Il est possible de prolonger la ballade en direction de la Croix de Javerne, d’abord en légère descente (passage un peu « végétal » après le Châtillon), puis en suivant la crête jusqu’à la Croix. De là, il est possible de descendre sur Javerne, puis sur les Plans. Cette descente n’est pas très intéressante, même en tenant compte de la possible, mais très rarement empruntée option de Torcul, après Javerne. Il vaut mieux rallier à nouveau le Gros Châtillon où la descente est nettement plus belle.