Course sans gloire, ascension facile, mais combien payante. Belvédère dominant le lac Léman, le Grammont offre une vue grandiose sur les Alpes Bernoises, Valaisannes, le massif du Mont Blanc et laisse même deviner au loin le massif des Ecrins…
L’ascension classique s’effectue depuis le hameau du Flon, où l’on laisse la voiture; il n’est d’ailleurs pas interdit d’utiliser l’automobile postale depuis Vouvry, mais les horaires ne sont pas toujours très favorables. Il n’y a pas de période spécialement favorable pour gravir le Grammont, mais la pente sommitale, lorsqu’elle est enneigée, peut devenir rapidement avalancheuse, car la proximité du lac Léman favorise la formation de plaques à vent. Prudence donc à ceux qui s’aventurent dans ce magnifique cadre en janvier ou février, éventuellement à peaux de phoque.
La meilleure saison est probablement l’automne, de fin septembre à fin novembre. La lumière est aussi plus favorable, et la vue plus nette. Cerise sur le gâteau, on se retrouve souvent seul au sommet, ce qui n’est pas souvent le cas en juillet et août par beau temps ! La course est en effet très courue !
On atteint le hameau du Flon depuis Vouvry par l’autoroute A9, sortie Villeneuve ou Aigle, selon d’où l’on vient.
Du parking du Flon (env. 1100m), gagner Taney par le chemin des Chèvres (ou par la route, ce n’est guère plus long), longer le lac jusqu’aux restaurants. Un peu après le restaurant du Grammont, emprunter le chemin bien marqué du Grammont et le suivre jusqu’à l’alpage, et le long de la crête jusqu’à la croix sommitale (2172 m). En été, le trajet peut être réalisé avec des souliers de montagne légers; en automne, prendre des chaussures montantes bien profilées, la crête est souvent glissante, et un peu de neige fraîche peut rendre certains passages délicats.