Balcon de l’Avançon

Le vallon de l’Avançon s’ouvre à partir de Bex, en direction des Plans ou de Solalex, selon la branche de la rivière que l’on veut suivre. La ballade que nous nous proposons de suivre ici remonte, puis redescend cette rivière de son embouchure dans le Rhône jusqu’à Pont de Nant, lieu facilement accessible en voiture, et où l’on pourra se restaurer, à mi-chemin du périple, avant de suivre le cours de la rivière en direction de son point de rencontre avec le Rhône.


 

Difficulté : P
Altitude, Dénivelé : départ Bex (430m), Les Lués (~1700 m), Châtillon (1840 m), Pont de Nant 1400m, Bex.
Horaire : 9 à 10 heures de Bex à Bex
Matériel : Bons souliers, Pique-nique, à boire.


 

La première partie de l’itinéraire est sauvage, peu fréquentée, mais offre des coups d’oeils impressionants sur la vallée du Rhône et le lac Léman plus lointain. On ne risque pas de rencontrer grand’monde, malgré la beauté incontestable de cet itinéraire. C’est que la montée depuis Bex aux Lués est rude (un peu plus de 1000 m) mais malgré sa raideur, elle est agréable parceque située dans un versant Nord-Ouest, et donc à l’ombre le matin. Au moment où la montée s’arrête, on débouche au soleil qui va nous accompagner pendant la majeure partie de l’itinéraire.

De Bex, il y a plusieurs options, le but étant de gagner tout d’abord un lieu-dit les Monts de Bex, ou plus simplement Les Monts. Plusieurs chemins y mênent, soit au départ du lieu-dit les Valentines, soit au départ du Bévieux, terminus du tramway. Du Bévieux, on peut gagner un chemin carossable un peu plus bas (20 m) que l’accès à un centre spirituel. On emprunte ensuite un chemin réputé privé (pour éviter les pique-niqueurs envahissants le dimanche) tout d’abord goudronné, puis en terre pendant 15 minutes, avec de temps à autre un réconfortant panneau marqué « Tourisme pédestre ». Au deuxième pâturage, quitter le chemin le plus large à l’épingle et suivre un chemin qui semble parfois disparaître sous les ronces (pâturage suivant). La suite du chemin peut éventuellement exiger le franchissement du quelques arbres arrachés par le vent. On rejoint ainsi par un raccourci la route carossable des Monts pratiquement à son extrémité. Un groupe de trois maisons, deux au-dessous et une au-dessus de la route servent de point de repère pour trouver un chemin qui s’enfonce bientôt dans la forêt. La montée qui suit est très raide jusqu’au pâturage des Vernets, que l’on traverse en oblique, sur les vestiges d’un ancien chemin (par endroits, surtout au début, creux) ou en suivant simplement la route carossable qui fait un détour. Au bout de la route carossable, un chemin assez bien marqué, mais dépourvu de poteau indicateur monte à droite en oblique. Emprunter ce chemin, sans se laisser tromper par un chemin fort bien marqué qui continue à l’horizontale dans le prolongement de la route carossable. On reste sur ce chemin parfois escarpé jusqu’au pâturage suivant, appelé les Lués (une petite heure). Le chemin disparaît pratiquement, mais on se dirige vers un magnifique chalet, puis on suit des traces de tout-terrain à travers le champ jusqu’à retrouver un chemin bien balisé, avec un panneau indicateur du tourisme pédestre. Ceux qui en ont le courage peuvent gagner, en suivant la large crête sur laquelle on se trouve à ce moment, le point de vue du Châtillon (magnifique panorama), puis , du sommet, traverser jusqu’à un chemin qui redescend sur Javerne et ainsi retrouver cet itinéraire aux chalets de Javerne.

gentiane

De Javerne, emprunter la route en direction des Plans. Une bifurcation vers la droite (environ un kilomètre de Javerne) conduit ensuite en direction d’Eusanne, où l’on quitte la route carrossable à l’épingle. Un sentier marqué mène en direction de Pont de Nant, Cinglo et le Trou à l’Ours. Ce sentier suit à peu près la courbe de niveau jusqu’à un chalet forestier (une heure et demie) où les nombreux pique-niqueurs laissent présager que la solitude aura bientôt une fin. Descendre sur Pont de Nant par le chemin raide mais confortable. On débouche sur la route les Plans-Pont de Nant qu’il faut remonter sur une centaine de mètres pour aboutir à Pont de Nant.

L’arrivée à Pont de Nant représente un contraste sévère entre la solitude et la foule. Mais une petite collation, voire un solide repas à vocation gastronomique, à l’auberge communale est bienvenue, avant d’entamer la descente des gorges de l’Avançon. La descente de Pont de Nant aux Plans forme une transition agréable entre la traversée sur les hauteurs du matin et la descente au fond d’un vallon resserré l’après-midi. Le chemin part tout de suite à droite dès que l’on quitte l’alpage de Pont de Nant, et suit assez fidèlement le cours de la rivière. Des Plans, on suit la route cantonale sur 300 m environ, jusqu’au départ d’un petit sentier à droite plongeant vers l’Avançon, où on poursuit la descente vers Bex. Cette descente est aisée, mais prend des allures de canyon par endroits.

De Frenières à Bex par l’usine électrique, le chemin est carrossable, et même nouvellement goudronné, car ayant servi de route principale entre Bex et les Plans lors des problèmes d’éboulement sur la route de Frenières. Du coup, le trajet en est rendu peut-être moins sympathique, mais pas moins beau, car les gorges restent belles en dépit du revêtement.

On suit l’Avançon jusqu’au Bévieux, puis jusque dans le village de Bex, et de là on peut, à pied (15 min.) ou en tramway, gagner la gare CFF pour ceux qui seraient venus en train. Pour les automobilistes, il y a plusieurs endroits où l’on peut déposer une voiture, comme au Bévieux, par exemple; généralement une simple demande permet de se parquer à peu près n’importe où.

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